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New York / Alain Keler

[9Lives Magazine] Il est nécessaire toujours de revenir à Alain Keler, un jour puis un autre, à ce photographe tout en humilité. Il revient souvent à travers ses archives à une forme de journalisme nomade, faisant paraître sur les réseaux sociaux chaque jour, dira t-on pour partage, sa mémoire photographique et l’occasion pour ses lecteurs de se joindre à lui, de partager ces temps devenus quelques peu mythiques, juste pour dire comment c’était justement à ce moment là, afin de déconstruire le mythe du reporter et d’ancrer son travail dans une écriture du réel à la Kerouac.


[Alain Keler] Ce n’est pas toujours évident de photographier sa propre famille mais je suis ravi de l’avoir fait. C’est un travail de mémoire que tout le monde peut et doit faire. C’est aussi à cela que sert la photo. Comme ces vieux albums de famille qui ont une valeur mémorielle extraordinaire : on revoit vivre des personnes qui n’existent plus, on se rejoue les scènes dans les moindres détails. Même si les photos sont mal cadrées ou légèrement floues ! La maladresse est au contraire nécessaire, car la vraie valeur, celle de la mémoire, est symbolique. Aujourd’hui les gens photographient tout avec leur smartphone mais sans classer ni faire de tirages. Prenez en photo votre entourage et imprimez, on n’y pense pas assez !

[TAWP] New York comme j'aurais aimé la découvrir. Et un petit texte éclairant.

  • Edition signée

  • Le site d'Alain Keler > L'Agence MYOP > Le site des Editions de Juillet > L'article de Fabien Ribery > L'interview de Maze >

 
©Alain Keler
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