[Todd Hido.] Je photographie comme un documentaliste, mais je fais mes tirages comme un peintre. »
[Edition Textuel] Un monde fait de paysages brouillés et de routes désolées, de pavillons de banlieue traqués dans les faisceaux blafards des lampadaires, de femmes saisies par la peur ou le désir. De jour, les pièces sont des espaces sombres et claquemurés, de nuit, les maisons deviennent des chambres incandescentes. Dans sa préface, l’essayiste David Campany note que « si ces photographies semblent narratives, c’est parce qu’elles suggèrent des histoires non racontées et de possibles scénarios. Elles donnent une sensation de vacuité de ce monde mi-factuel, mi-fictionnel. Malgré la débauche des couleurs, malgré l’épaisseur des atmosphères, Hido manifeste l’économie d’un artiste minimal. »
[TAWP] Conceptuel, minimaliste, glaçant, La peur menace derrière des lumières si douces. Une monographie indispensable.
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